Dakar 2006 du 2006-01-08
 


Christophe Brochot atteint la 1ère moitié du Dakar mais doit abandonner !

Arrivé à 9h15 du matin, Christophe a eu le temps de reprendre un peu de force pour reprendre le départ trois quarts d`heure plus tard, direction la capitale mauritanienne, Nouakchott. "Parti parmi les attardés de la veille, je me suis retrouvé en plein duel Peterhansel-Alphand, un cauchemar à cause de ces nuages de poussière soulevés par les voitures. Beaucoup de sable sur cette étape mais la journée de repos n`était pas loin et j`en avais bien besoin pour attaquer la deuxième moitié du Paris Dakar 2006.

Mais hélas, j`ai chuté sur un buisson non signalé sur le road-book. Trop tard pour l`éviter, pour mettre la moto par terre, j`ai décidé de tenter de passer au travers mais la roue avant a cogné, j`ai chuter assez fort. Si je me suis rapidement accroupis, j`ai aussi vite compris que la suite du Dakar était compromis. La douleur de la clavicule cassée était lancinante. Dakar s`éloignait tandis que la souffrance s`intensifiait. J`ai noté les coordonnées GPS de la moto, suis monté dans la voiture d`assistance et voilà, c`en était finit... Je dois revenir ce soir sur la France, par avion aujourd`hui dimanche.

La journée de repos me fut bien nécessaire. Je regrette juste de n`avoir pas pu rejoindre Nouakchott car le repos prévu m`aurait certainement permis d`aller vraiment beaucoup plus loin tandis qu`au fur et à mesure chaque étape devenait intégralement une spéciale. Les liaisons devenaient très courtes et les spéciales chronométrées très longues. Le Dakar se joue aussi sur la longueur. J`aurais aimé savoir ce que je pouvais donner sur la suite, le destin en a décidé autrement. Dommage ! Je veux remercier ici tous les gens qui m`ont soutenu dans cette grande aventure, sponsors et amis, et qui sait si l`appel du désert ne se fera pas plus pressant sur une autre édition ?"



Christophe doit se résigner à l`abandon. Difficile quand on a investit autant de temps, d`énergie, de passion et aussi d`argent mais le Dakar est impardonnable, sévère ! Gageons que ce Dakar 2006 restera mémorable pour notre dossard n°121 et que, peut-être, nous pourrons à nouveau le suivre sur un prochain rallye-raid.



Bravo pour cette belle performance, merci de nous avoir fait rêver et voyager car cette édition restera graver dans vos mémoires comme elle le sera dans la mienne. Avoir un concurrent de cette folle équipée au téléphone chaque soir, c`est aussi vibrer au son des pots, des vitesses passées et des galères rencontrées. Respect !


 

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